Je vous propose aujourd’hui le troisième épisode du Comme à confesse du RCAV.
Une interview décalée qui vous permet de découvrir un personnage sous d’autres facettes.
Nous sommes à une semaine de l’ouverture officielle du championnat de Nationale 2.
Découvrons Ludovic Mercier, entraîneur des trois-quarts de notre équipe Une.
Ludovic, Toi et le Rugby
« Le Rugby, c’est un grand Amour. C’est plus qu’un métier, c’est une passion. A l’age de six ans, mon papa jouait au rugby. Il était pilier en Fédérale 3 à Ruelle sur Touvre (proche d’Angoulême). On venait au match en famille. En attendant, je tapais dans le ballon. Je préparais la trousse à pharmacie, mallette en bois avec algipan, huile canfrée et éponge. C’est en restant dans ce milieu que la passion m’a pris ».
Ludovic, Toi et ton périple de joueur
« J’ai commencé à six ans à Ruelle sur Touvre à l’Ecole de Rugby. Je suis parti au SCA à Angoulême en junior 2éme année. J’ai enchaîné à 16 ans et demi en équipe Une au SCA. Je suis resté au SCA pendant deux ans et demi.
A 19 ans, je suis contacté par Richard Astre et je pars à Béziers en Pro (TOP 20).
J’y reste deux ans.
J’ai connu l’amateurisme avec Angoulême où tu joues avec les plus grands avec les plus anciens qui te protègent. C’est le repas familial le vendredi soir et le dimanche avant le match et après tu vas jouer.
J’ai poursuivi en semi-pro à Béziers. Puis j’ai bouclé avec le professionnalisme avec les années 2000.
Pour moi, cela a été une chance de connaître cette évolution.
A la fin de la 2éme année à Béziers, je pars à Aurillac en TOP 20. J’y reste trois ans. Trois années excellentes avec une équipe et des dirigeants extraordinaires. Une profonde amitié me lie avec Aurillac.
Je suis très proche de Michel Peuchlestrade, mon entraîneur à Aurillac. J’ai une conversation avec lui quand Philippe Saint André me contacte pour aller à Gloucester. Michel m’encourage à partir.
Je relève le défi après des discussions en famille. Je traverse la Manche pour faire partie d’un championnat très relevé. C’est un rêve éveillé qui se réalise pour moi.
Je reste quatre ans à Gloucester en deux fois, entrecoupé par un passage à Grenoble et à Pau.
Après Gloucester, je vais en Italie à Padoue (4 ans). Quatre ans magnifiques, plus une année à Parme où je joue pour la franchise d’Aironi Rugby.
Après ces cinq années en Italie, j’ai le désir de rentrer en France et j’ai encore envie de jouer au Rugby.
Un challenge se présente pour moi à Saint-Etienne avec le CASE. J’y reste deux saisons. A la fin de la deuxième saison, je fais entraîneur pour les cinq derniers matchs. On gagne les cinq matchs et on est qualifiable. On joue en sachant qu’on ne peut pas poursuivre (problèmes financiers).
A la fin de la saison, je n’ai pas d’appel en sachant que tu es âgé pour jouer et trop jeune pour entraîner. Un joueur du CASE part à Hyères et me fait solliciter par le club Varois pour faire une dernière saison de joueur. Cela dure cinq mois mais un pépin physique met fin à ma carrière de joueur. »
Ludovic, Toi et ton palmarès
« Championnat d’Angleterre :
– Champion
– Vice-champion
Vainqueur de la coupe d’Angleterre
Vainqueur du challenge Européen avec Gloucester
Champion d’Italie
Champion du monde FIRA Juniors
Deux sélections avec le XV mondial »
Ludovic, Toi et ton talent de buteur
« Meilleur marqueur de l’histoire du club de Gloucester (1325 points)
Meilleur marqueur de l’histoire du Challenge Européen (520 points).
Je suis un solitaire. Le buteur est un solitaire. Tu es dans ton monde. Tu rentres dans ta bulle. Je tape, en solitaire, avant ou après les séances d’entraînement ».
Ludovic, Toi et ton choix d’entraîner
« J’ai été bercé par le sport. J’ai fait sport études à Angoulême, foot et hand-ball. J’ai gardé le Rugby..
Quand je jouais, je m’intéressais beaucoup aux jeunes et j’ai voulu transmettre à mon tour ce qu’on m’a appris ».
Ludovic, Toi et ton nouveau port d’attache
« Mon contact avec Noël Besson. Très bon échange. Il expliquait ce que le club recherchait et sur la qualité humaine, on a de suite accroché.
Ma première approche avec Aubenas a eu lieu lors d’un match amical au Puy en Velay entre le RCAV et le CASE où je jouais.
J’ai donc voulu tenter cette expérience-là d’entraîner Aubenas, un club rugueux avec une grosse conquête et un gros buteur ».
Les questions plus personnelles.
Ludovic, Toi qui a beaucoup voyagé, comment vis-tu de poser tes valises ?
« J’espère les poser assez longtemps. On a fait un choix en famille. J’ai envie de relever ce défi-là de rester le plus longtemps possible. C’est un club attachant et on fera tout pour atteindre l’objectif fixé. »
Ludovic, Qu’apprécies-tu le plus à Aubenas et en Ardèche ?
« C’est la vie attachante. Un environnement familial, comme j’aime. Ce qui me fait avancer toute ma vie, c’est le rapport humain, l’humilité, la tranquillité, tout en gardant le respect du club. »
Ludovic, Quelle est ta passion de vie en dehors du Rugby ?
« J’aime bouger, voyager, visiter, faire du golf, du tennis en restant dans le sport. »
Ludovic, Si tu arrêtais le Rugby, que ferais-tu ?
« J’ai des envies d’ouvrir un restaurant, de rester dans l’humain, dans la communication, de parler, d’échanger.
Ouvrir un restaurant me passionnerait. »
Merci Ludovic pour ta participation à ce Comme à confesse qui permet de mieux te découvrir.
LUDOVIC, BIENVENUE EN ARDECHE A TOI ET A TA FAMILLE
BON VENT AU RCAV
Contribue à faire briller le drapeau de la Cité des Montlaur.
ALLEZ ALLEZ JAUNE & BLEU
ALLEZ ALLEZ RCAV
Le poète Jaune & Bleu
Source photos : David Haubert